Après two excellents épisodes faisant function de pilote, Devs était réellement LA grosse surprise série de ce début 2020. FX frappait fort en commandant eight épisodes entièrement écrits et réalisés par Alex Garland, l’auteur de Ex Machina et Annihilation. Avec un début aussi réussi, que vaut donc finalement la série ?
Pour la petite piqûre de rappel, Devs commençait au niveau d’une first-upwardly de la Silicon Valley appelée Amaya. Dirigée par l’énigmatique Forest, psyche faisions rapidement la connaissance de Lily Chan, étudiante chinoise filant ce qui semblait être le parfait amour avec Sergei (Karl Glusman), également développeur.
Mais tout bascule le jour où ce dernier intègre 50’équipe secrète de « Devs », travaillant sur un super-ordinateur capable de prédire le passé et le futur, en appliquant la théorie déterministe via analyse des patterns à un niveau quantique. S’ensuivra le début d’une quête pour Lily afin de démêler les dessous de cette histoire, ainsi que le only réel de Devs !
Si la série sec’étire légèrement dans sa partie centrale, et que la finalité du voyage ne sera peut-être pas aussi bouleversante qu’espérée, Devs réussit à captiver et envoûter, tout en renouvelant régulièrement sa narration via épisode flash-dorsum ou en huis-clos. Un mariage magnifié par une fabrication précise et tout simplement exemplaire !
Alex Garland, en féru de science, aborde le high-concept de la série à un niveau intellectuel et quasi philosophique ! Si dans un premier temps les visions d’un Jésus sur la croix parlant fifty’araméen, une Jeanne d’Arc sur le bûcher ou un Abraham Lincoln déclarant la liberté aux États du Sud de 50’Amérique a de quoi faire fantasmer le féru de SF, Devs ne prend pas cette road.
Exit la possibilité de découvrir notre histoire ou d’impliquer des interrogations sur les origines et le devenir de fifty’Humanité : la série nous parle avant tout de ce que signifie être humain à travers la notion de choix. Thématique abordée dans Matrix par exemple (dont Garland ne se privera pas une référence pour le chiliad terminal de la série) qui position la query du libre-arbitre.
Le libre-arbitre existe-t-il ?
Nos actions sont-elles prédéterminées ? Il y a-t-il toujours une campaign à un effet ? Avons le choix de changer de nos actions et notre futur ? Voilà un matériau passionnant offrant une vraie dualité entre la foi et la technologie, la réalité et le virtuel, où les scientifiques deviennent les prophètes de demain.
Si le fond est évidemment réussi, la forme n’est pas en reste ! Garland livre par ailleurs des plans méticuleusement cadrés, magnifiant les décors et les acteurs, jonglant avec les ombres et les lumières, pour créer un effet atmosphérique des addition délectables ! Que ce soit la sectionalisation musicale très atypique et Kubrickienne de Barrow & Salisbury, la product pattern épurée et néo-futuriste de Mark Digby ou la photographie douceâtre de Rob Hardy (Mission Impossible Fallout ; Black Widow), tout participe à créer un climat anxiogène et oppressant, teinté d’une vraie mélancolie.
Cette dernière habite tous les personnages, que ce soit Lily cherchant des réponses après que Devs ait détruit sa vie, Forest dans une quête spirituelle de rédemption après un évènement tragique de son passé, ou bien le couplet Lyndon (Cailee Spaeny)-Stewart (Stephen Henderson), offrant un view tantôt juvénile et enthousiaste, tantôt plus sage et alarmiste devant 50’hypothèse d’une réalité pré-déterminée.
Le casting est tout simplement splendid, que ce soit Sonoya Mizuno en femme blessée mais déterminée, Nick Offerman en prophète tentant de percer le mystère de sa propre tragédie, Alison Pill en réelle mastermind antipathique pour qui les pires moyens sont excusables (par le fait qu’ils se dérouleront quoiqu’on fasse), ou encore Zach Grenier en homme de main portant encore les stigmates paranoïaques de la Guerre Froide.
Deus Ex Machina
Tout comme Ex Machina ou Annihilation, Devs se révèle être une œuvre de SF intelligente, cohérente, maîtrisée, mais surtout très stimulante ! Cérébrale mais également contemplative, posée mais souvent prenante, ce sont là viii épisodes de pur plaisir que brain concocte son auteur, saupoudrés de twists et de saillies de tension salvateurs.
On pourra cependant légèrement regretter une romance centrale manquant d’emphase et un manque d’audace dans boy dernier segment. Cela aurait pu assoir Devs comme une des nouvelles propositions majeures du genre, mais forcefulness est de constater que son concluding anti-climactique et doux-amer offre une grille de lecture supplémentaire bienvenue (revoyez le tout premier plan du pilote une fois terminée !).
La série offre une certaine réponse humaniste au questionnement de notre rôle existentiel, et évite le didactisme facile, en proposant quelque chose de plus nuancé sur la possibilité d’un multivers cohabitant avec la notion de déterminisme. Un voyage s’étirant légèrement mais toujours maîtrisé et cohérent !
Quoi qu’il en soit, Devs se veut être une très belle réussite à voir d’une traite sans modération. Alex Garland ajoute une nouvelle pierre admirable à fifty’édifice singulier de sa filmographie, définitivement ancré comme un des auteurs de scientific discipline-fiction réellement intelligente actuels !